samedi 7 mars 2015

Istanbul: deuxième partie.

Ce matin, visite à l'intérieur de la superbe Mosquée bleue que nous n'avons pas pu faire hier.  Ensuite, après un petit moment à chercher l'entrée, je me promène dans le Grand bazar  qui est vraiment impressionnant. Il y a une foule de marchands et, contrairement à Alexandrie, l'ordre règne dans ce bazar qui semble s'étendre sur quelques kilomètres.
 
 
 
Après le dîner et quelque achats, je cherche un peu mon chemin dans les rues pour aller au pont qui permettra de se rendre au palais situé de l'autre côté de la rive. Il faut dire que ce n'est pas évident de trouver son chemin quand le trois quart des noms de rues ne sont pas indiqués! Sur le chemin, on passe par un autre bazar, un peu moins en ordre, le bazar égyptien. 
 

 
Finalement, on parvient sur le pont et on arrive au palais Dolmabahce après une longue marche sur le bord de la mer. On visite d'abord la partie administrative, puis le Harem qui sont tous deux très beaux avec leur style européen.
 
 

Pour terminer la dernière journée à Istanbul, on se rend dans un quartier plus branché et apparemment moins touristique pour souper. J'ai vraiment aimé l'ambiance avec les restaurants/terrasses, les lumières suspendues au-dessus des rues étroites et les graffitis sur les murs.

 
 
 
 
 
C'est déjà terminé! Demain, un vol de 10h30 pour revenir à la maison...
 
 
 

vendredi 6 mars 2015

Istanbul : première partie.

Après une très courte nuit dans l'avion entre Alexandrie et Istanbul,  nous avons la surprise, une fois arrivés à l'hôtel, de pouvoir faire une sieste avant de visiter la ville puisque les chambres sont déjà prêtes. 
La jolie vue du restaurant de l'hôtel.
C'est donc un peu plus reposée (et après quelques cafés) que je découvre réellement cette ville de la Turquie située entre l'Europe et l'Asie. En fait, plus que seulement au niveau de sa position géographique, Istanbul me paraît culturellement à la fois européenne et arabe. On retrouve l'ordre et la propreté typique de la plupart des villes d'Europe de l'Ouest, mais la musique et les nombreuses mosquées rappellent le monde arabe. C'est peut-être lié au fait que je reviens tout juste d'Égypte, mais la ville me semble extrêmement propre. 


Après une visite du palais près de la place de Topkapi, un petit tour de bateau afin de voir la ville dans son ensemble. C'est tout simplement magnifique! J'adore Istanbul et sa belle architecture, ses somptueux tapis, ses porcelaines, etc.
Le soir, la Mosquée bleue et Sainte-Sophie sont encore plus jolies lorsque tout est illuminé. Demain, je visiterai l'intérieur!

jeudi 5 mars 2015

Les présentations.


 
 
Déjà le dernier jour à Alexandrie! Les étudiants en environnement ont d'abord présenté leurs projets ce matin, puis ce fût le tour des équipes en administration. Toutes de belles présentations malgré le délais assez cours pour réaliser de A à Z un plan marketing. Ces cinq jours à l'Université de Senghor furent très instructifs à la fois au niveau académique et au niveau des rencontres que j'ai pu faire.
 

En soirée, j'ai eu le droit à une expérience de bazar égyptien à Alexandrie. Je pense que je n'ai jamais vu autant de marchandises rassemblées (plutôt entassées et empilées…) au même endroit. En quelques rues où il y a une multitude de boutiques ou de marchands à même le trottoir, on retrouve aussi bien des vêtements, des télévisions, de la nourriture que des jouets pour enfants à profusion. 
 
Mission impossible: je cherche un marchand de livres pour en rapporter un en arabe. Parmi tous ces magasins, pas un seul ne semble vendre quelque chose se rapprochant à un livre. Puis au retour vers l'hôtel: miracle! Un petit stand sur le bord de la rue qui vend des livres juste à côté de notre destination. C'est donc comblée que je repars d'Alexandrie avec un livre en Arabe dont je ne comprends pas un seul mot! Prochain défi, apprendre un jour cette langue pour savoir de quoi parle ce livre…
 
Bientôt à Istanbul pour deux jours, j'ai bien hâte de prendre un bon café turc.

mercredi 4 mars 2015

Dernière journée de cours.




Aujourd'hui c'était la dernière journée de cours, il ne reste plus qu'une grosse journée de présentations demain. Les exemples du cours ont plutôt porté sur des publicités africaines puisque certains étudiants ont souvent de la difficulté à comprendre les exemples occidentaux. Effectivement, la différence de contexte qui existe entre la réalité occidentale et africaine semble parfois constituer un frein à la bonne compréhension des étudiants. Par exemple, cette annonce de Médecins sans frontières a été montrée dans le cours et certains étudiants trouvaient que MSF s'engageait trop au niveau politique avec cette campagne et, par le fait même, qu'elle dérogeait de son mandat. Pourtant, cette publicité fonctionne très bien du côté occidental.

En après-midi, les groupes d'administration sont venus poser leurs questions  une dernière fois avant la remise du projet et j'ai trouvé certaines idées de campagnes de levée de fonds originales et bien pensées. Bien sûr, j'ai également répondu à quelques inquiétudes des personnes en environnement pendant que se déroulaient les réunions de ceux en administration avec le professeur.

En soirée, Paulin, un étudiant de Senghor qui a fait un stage au Québec l'été passé, nous invite à venir visiter l'endroit où il habite. Pour se rendre dans son quartier qui est plus éloigné de l'Université, j'ai eu le droit à une première expérience de "Onepound" à Alexandrie, soit une petite camionnette qui embarque les gens en échange de deux livres  égyptiennes (l'augmentation du prix de l'essence a causé une hausse du tarif pour embarquer dans les "Onepound"...). Il y a vraiment une quantité incroyable de ces camionnettes qui permettent de pallier au manque de transport en commun efficace dans la ville!



Avec la multitude de petites boutiques et la foule de personnes, le quartier est très vivant même jusqu'à très tard dans la nuit. On se retrouve rapidement entouré de grandes tours à logement dans lesquelles logent la plupart des étudiants de l'Université.  À partir de l'appartement de Paulin, j'entend un message projeté de hauts parleurs situés tout près du bâtiment; on invite les gens, c'est l'heure d'aller prier!

Passer un peu de temps avec un étudiant de l'Université m'a permis d'en apprendre plus sur la réalité d'une personne étrangère dans un monde de musulmans très croyants. Ça ne doit pas être facile tous les jours quand on ne parle pas la langue et qu'on ne partage pas le même mode de vie... 














mardi 3 mars 2015

Bibliotheca Alexandrina.



Ce matin on a eu une présentation sur le marketing de la cause et j'ai vraiment aimé ce cours, comme tous les étudiants dans la classe je pense bien. Nous avons vu comment une entreprise commerciale peut décider de s'associer à une cause et, par le fait même, la promouvoir tout en redorant son image. Évidemment, nous avons également appris les revers de ces associations causes/entreprises, comme lorsque des entreprises utilisent une cause seulement pour augmenter leurs ventes.
 

D'ailleurs, j'ai trouvé l'exemple de  « L'industrie du ruban rose » particulièrement intéressant (voici le lien si ça vous intéresse: https://www.onf.ca/selections/industrie-du-ruban-rose/visionnez/industrie_du_ruban_rose/). Dans un registre plus positif de marketing de la cause, si vous aimez regarder des publicités plus innovatrices et provocantes, jetez un coup d'œil à celles de la marque italienne de vêtements Benetton.  En voici un exemple vu dans le cours:

 
Assez évoquant, non?

À la fin de la journée de cours, j'ai pu enfin réaliser un rêve sur ma liste: visiter la grande bibliothèque d'Alexandrie. Quoique j'ai quand même eu un léger doute quand un garde de sécurité a dit que qu'elle était fermée... Heureusement qu'il s'est trompé!

La Bibliotheca Alexandrina a vraiment une architecture magnifique et une collection de livres qui me fait rêver!
 
 
 Quoi de mieux que de terminer la journée par un souper sur une terrasse sur le bord de la mer dans un restaurant égyptien. En plus, demain c'est déjà la dernière journée de cours avant les présentations des étudiants; que ça passe vite!
 
 

lundi 2 mars 2015

Deuxième journée.




 
Encore une autre journée bien remplie. Aujourd'hui, ce sont les équipes d'administration et de gestion qui ont présenté la prémisse de leur projet en atelier et on peut dire qu'il y avait beaucoup à clarifier. Au moins, à partir d'aujourd'hui, tout le monde semble être sur la bonne voie afin de présenter leur projet jeudi.

 

Pour revenir après le cours ce soir, nous avons passé par un chemin différent. Il y a un nombre impressionnant de petites boutiques… de souliers! Bien sûr, il y a bien d'autres choses aussi. Ce qui est bien d'être dans une ville moins touristique c'est que l'on n'est pas vraiment sollicité malgré la quantité de magasins et, ainsi, on se sent plus libre de se promener. C'est quand même plutôt étrange de constater qu'une ville autrefois aussi prestigieuse soit un peu tombée dans l'oubli...

 
En plus, j'ai eu ma première expérience d'un restaurant égyptien, l'un des rares à encore servir de la bière et du vin! Le restaurant était très joliment décoré et les "mezze" servis (un peu comme des tapas en fait; des petites plats au milieu de la table) étaient très bons. Miam...

À demain!


dimanche 1 mars 2015

Première journée à Alexandrie.


 
Et voilà! Nous sommes arrivés hier soir au Caire et, après une petite balade en voiture (en fait ça ressemblait plutôt à un tour de montagnes russes vu l'état de l'autoroute...) , nous voilà rendus à Alexandrie.


Aujourd'hui: première journée de cours. Après une introduction à l'industrie de la publicité et au marketing social, les équipes sont formées et, dès l'après-midi, on peut commencer le travail de groupes en atelier.


D'abord, ce sont les équipes du département d'environnement qui ont été appelées tour à tour afin de poser leurs questions. Ces derniers doivent réaliser une campagne publicitaire dans le but de prévenir la propagation de virus et de maladies comme l'Ebola, alors que le département de gestion et d'administration doit planifier une levée de fond pour financer cette campagne; un beau projet complémentaire!

 



Malgré le manque d'entretien de la ville et une certaine américanisation, j'aime bien Alexandrie. Avec la fine couche de poussière qui semble recouvrir la ville, les panneaux écrits en Arabe et quelques bâtiments à l'architecture plus ancienne et typique, je me sens réellement transportée dans une autre culture.


En plus, l'Université de Senghor me donne la chance de rencontrer des gens provenant d'un peu partout en Afrique. J'ai non seulement la chance d'être à Alexandrie en Égypte, mais aussi d'avoir un contact direct avec des Burkinabès, des Gabonais, etc. J’ai réellement été surprise de la politesse qui règne, les échanges étant toujours faits dans le plus grand respect. En bref, j’ai bien hâte de voir la suite, à demain!

jeudi 26 février 2015

Pourquoi un stage?


«  La connaissance est le pouvoir. L’information est libératrice. L’éducation est la prémisse du progrès, dans toutes les sociétés, dans toutes les familles. »  
Kofi Annan        

Cette citation de Kofi Annan résume bien les raisons qui me poussent à entreprendre un stage à Alexandrie au début du mois de mars. Je crois fermement que l’interrelation de la connaissance, de l’information et de l’éducation est un vecteur de changement qui nous pousse vers l’avant. Ainsi ce stage en marketing social rallie toutes ces valeurs qui me sont chères et que j’espère réussir à promouvoir. C'est une opportunité incroyable d'apprendre, mais aussi de faire des rencontres avec des gens qui partagent ma passion.


Pendant une semaine, j’assisterai Monsieur Leclerc dans un cours intensif de marketing social avec des étudiants en environnement et en administration à l’Université de Senghor. Étant finissante au baccalauréat en études internationales et souhaitant acquérir une spécialisation dans le domaine, j’ai tout de suite accepté lorsque l’occasion s’est présentée de participer à cette aventure. Je trouve que c’est une belle façon d’apporter un peu de concret à mon domaine d’étude qui est souvent bien théorique!


En effet, le marketing social est un moyen de communiquer et d’inciter les gens au changement en lien avec une multitude de sujets touchant la société. Cette année le thème traité dans le cadre du cours est l’Ebola et j’ai déjà hâte d’y être et de commencer!